... aux Caraïbes


26 mars 2012 : Hasta luego Guatemala, buenos dias Honduras !

29/03/2012 21:12

C’est le cœur gros que nous disons au revoir à tous les bato-copains de Nana Juana. Nous serions bien restés quelques semaines de plus, le risque étant de ne jamais repartir….

Avant de repasser par Le Golfete et de reprendre le Rio, nous faisons un crochet vers le lac Izabal pour passer devant le fameux Castillo San Felipe, construit au XVIIè siècle pour repousser les pirates. Au passage, nous serrons quand même les fesses car nous devons passer sous un pont. Ca passe à l’aise, mais c’est toujours impressionnant de franchir ces obstacles…

Nous entamons la remontée du Rio et savourons le spectacle qu’il nous offre. .. d’autant plus qu’à l’aller, nous l’avons fait sous la pluie et de nuit… C’est vraiment magnifique : toute cette verdure, ces plantes, ces arbres où les aigrettes trouvent refuge, ces dégradés de vert sur fond de chaîne montagneuse. C’est réellement superbe. Puis nous arrivons à Livingston où nous retrouvons Ti Plouf et Moon Shadow, un monocoque autrichien, pour faire la clearance de sortie. Comme c’est dimanche, c’est un véritable parcours du combattant, car les bureaux de Raoul sont fermés et les garçons doivent aller eux-mêmes faire les démarches, bureaux par bureaux, sachant que les officiers font la sieste… Bref, au bout de 2h30, on les voit revenir et nous levons l’ancre pour nous diriger vers le Honduras et parcourir les 110 mn qui nous séparent.

Cap au 30 au près serré, avec des vagues très courtes. Nous tapons un peu car avancer à 3.5 nds, c’est pas terrible… Vers minuit, le vent se calme, la mer aussi. Les bateaux de croisière et les cargos éclairent la nuit et titillent notre radar. Au petit matin, le vent se lève enfin et de 4.5 nds, nous passons à 8 nds, avant de ravoir à nouveau pétole… Bref, après 20h30 de navigation, nous arrivons à Utila, première des 3 îles du Honduras, à Diamond Key. Les paysages ressemblent un peu à ceux de Cuba et sont aussi beaux. Beaucoup de dégradés de bleu, du sable, des cocotiers et une eau limpide. Ti Plouf retrouve un bateau canadien « Le Notre » qui s’avère être les parents d’autres canadiens chez qui ils ont séjourné. Le soir, apéritif donc et échange de tuyaux, dans la joie et la bonne humeur.

Le lendemain, on se rend à Pigeon Island, deux îles reliées par un pont et sur lesquelles le village s’est construit. C’est assez petit mais très mignon. On y parle l’anglais et l’espagnol. Pratique !

Puis direction Puerto Del Este afin d’y effectuer la clearance. Comme certains endroits de ces îles sont réputés pour ne pas être « secure », je reste à bord avec Léa et Xavier part à terre avec Enzo et Laurent. Il semblerait que le village soit très mignon, très accueillant. La clearance est effectuée en ½ heure … pour 5 $ seulement ! Vraiment pas cher ! Xav en profite pour changer les quetzals qui nous restaient en lempiras. 1 lempira = 20 $ US.

On lève l’ancre et départ pour Roatan, la 2ème île, et ses 30 mn, le tout face au vent… Du coup, pour terminer les derniers 23 mn, Xav décide de tirer des bords. 8 au total en barrant tout l’après-midi  avec un vent entre 13 et 18 nds et une vitesse de 6 à 8 nds. Nous mouillerons à la pointe ouest de l’île à West End en fin d’après-midi.

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