... aux Caraïbes


5 mars : Arrivée au Guatemala dans le Rio Dulce

06/03/2012 23:43

Nous venons de quitter Alain et Martine et prenons la direction du sud pour aller vers Punta Gorda pour y effectuer la clearance de sortie. Après avoir checké la météo, on sait rendu compte qu’il ne fallait pas trop tarder car le mauvais temps arrive et surtout des vents allant jusqau’à 30 nds. Nous faisons donc une pause à West Shark Cay, une jolie petite île avec de beaux dégradés de bleus.

Nous nous y baignerons et repartirons assez vite, le vent commençant à se lever, la houle ayant changé de sens et d’énormes nuages noirs pointant leur nez à l'horizon. Nous élirons domicile à Frenchman’s cay, une île parmi tant d’autres au milieu d’autres îlots que compose la mangrove. Le mouillage est tranquille, paisible, serein, le calme avant la tempête quoi ! ET ça n’a pas loupé : le vent s’est levé d’un coup, faisant des pointes à 30 nds (ce qui nous a permis de voir que l’ancre tenait), une pluie diluvienne s’est abattue sur nous (rinçant ainsi le bateau) et surtout, ce que nous redoutions, des éclairs… On a débranché ce qu’on pouvait d’électronique et espérions que la foudre ne s’abatte pas sur le mât, seul point culminant du coin…  Heureusement, elle tombera plus loin. Le lendemain matin, Xav debout à 6 Heures, comme d’hab, met les voiles vers Punta Gorda ; Nous y arriverons  3 heures plus tard, avec une houle et un vent de face, donc pas cool du tout. Les formalités de départ se feront en 1 heure et 75 $ Bz en moins. Nous ne restons pas pour visiter, le mauvais temps étant de mise.

Nous arriverons à Livingston, Guatemala, 2h30 plus tard, sous une pluie battante, des vents entre 16 et 23 nds et une mer super hâchée. Une fois arrivés, nous mettons un pied à terre et partons à la recherche du fameux « Raoul », l’agent du coin qui s’occupe des formalités. Un rasta man nous accueille et nous propose de nous y amener en prenant soin de faire garder notre annexe par un de ses copains, le sport national ici étant de les piquer – c’est pour cela d’ailleurs que tous les soirs nous la remontons et la cadenassons-. Il nous amène au fameux bureau de Raul où nous sommes accueillis par son neveu. Celui-ci nous propose de faire toutes les formalités pour nous, moyennant 1200 Quetzals et 40 minutes plus tard, après avoir eu la visite des douanes, de l’infirmière, du capitaine du port  et de l’immigration sur le bateau, nous étions en règle. Nous avions profité de ce labs de temps pour aller faire change à la banque. La monnaie locale ici est le Quetzal, doux nom donné à un oiseau au plumage vert et emblème du Guatemala. Le change est de 10 Qtz environ pour 1 €. Comme ici on parle espagnol et un peu anglais, c’est Xavier qui s’y recolle pour les traductions. Hé, chacun son tour !

Comme le temps n’est toujours pas beau, nous décidons de partir pour essayer de rejoindre la marina Nanajuana, tenue par un français et recommandé par Danièle et Pierre de Bayalé (rencontrés au Mexique). Malgré le crachin et le froid, l’entrée dans le Rio Dulce est un enchantement ! Imaginez une gorge au milieu d’une végétation luxuriante, paradis des aigrettes et autres oiseaux. Les pirogues sont de mise et les pêcheurs rois du rio. C’est réellement féerique et on s’en met plein les yeux ! C’est très montagneux, vert, ce qui nous change du bleu du Bélize ! Même les enfants ont sortis les masques et tubas pour voir les paysages sans être gênés par la pluie !.. (des fois, faut pas chercher !). Nous longeons des maisons mayas (en bois et palmes), des maisons modernes, puis nous arrivons au Golfete, un lac intérieur après le rio, que nous traverserons sans rien voir (brouillard) et reprenons la suite du rio (merci radar Raymond), à la recherche de la marina. En fait, c’est dans cette 2ème partie que sont situées toutes les marinas avant de passer un énorme pont et attaquer le lac Izabel, fin du Rio Dulce.

Le Rio Dulce

C’est dans la nuit que mouillerons devant la marina. Nous sommes frigorifiés par la pluie, donc, soupe, douche chaude et on ressort les couettes !

Au réveil, temps toujours aussi moche. Nous trouvons une place dans la marina entre des australiens et des français. La marina Nanajuna est superbe et très cosmopolite (autrichiens, australiens, canadiens, français) . C’est très convivial et il n’y a pas moins de 19 enfants ! Autant vous dire que Léa et Enzo sont ravis ! On ne les voit plus ! Nous prévoyons de faire une excursion de 3 ou 4 jours dans les terres, donc nous planifions ça et vous tiendrons au courant ! Hasta luego !

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