... aux Caraïbes


Bélize City et autres cays

04/03/2012 02:51

Nous levons l’ancre pour nous rendre à Bélize City afin d’y  faire un avitaillement. Je reste à bord avec les enfants pour leur faire l’école (Bélize City est réputée pour être une ville où la sécurité craint un max..), tandis que Nath, Laurent et Xav se rendent à terre. Une fois les courses terminées, départ pour Spanish cay où tous iront se baigner sur le reef et pêcher des poissons. Moi, je suis restée à bord par faignantise… en fait, c’est parce que je viens de me lancer dans la saga ciné de Twilight. Et j’adore !!! Du coup je me suis regardé les 3 et je reste sur ma faim. Je lance donc un appel : je remercie du fond du cœur celui ou celle qui me passera twilight 4… c’est une question de survie !!!! Je veux savoir ce qui se passe !!! Donc merci, merci, merci et ayez pitié de moi !!!

Après ces quelques paroles de SOS, l’hôpital de campagne se met en place : Salomé s’est ouvert le crâne évidemment sur notre bateau et après analyse, 2 points de suture ne seraient pas de trop… Du coup, j’envoie Xavier chercher Nath pour avoir son accord.  Anesthésie locale, début des sutures, Nath manque de tourner de l’œil, donc je prends le relais et termine la couture ! Je dois souligner le courage et le calme de Pépette (Salomé) qui n’a pas moufté une seule fois. Elle nous a scotché… même Léa l’a remarqué et en a pris de la graine car depuis 2 jours, elle a un magnifique panaris au doigt et hurle dès que je la soigne… cela dit je le surveille de près car il n’est pas beau.. (merci Marie Do pour ta consultation à distance !).

Le lendemain, nous levons l’ancre pour aller à Middle Long Cay pour être plus protégé du vent qui vient de se lever. En route, nous pêchons un pagre que nous dégusterons le soir avec Ti plouf. Il fait très beau et très chaud. Le mouillage est fort sympathique et nous en profitons pour sortir les kayaks et le stand up de Nath. Nous explorons la mangrove et ses racines entre-mêlées. Nous avons remarqué que côté mangrove, l’eau n’est pas d’une limpidité extraordinaire, le sol est vasouilleux et il n’y a pas de poissons. En revanche, dès qu’on passe côté vent, l’eau est magnifique, avec des reflets bleu turquoise, bleu vert, bleu azur, un vrai patchwork et avec des poissons ! C’est vraiment un ravissement pour les yeux. Sans oublier le nombre incalculable de petits îlots habités… En revanche, on cherche encore LE spot à poissons tant vanté par les guides… Mais on le trouvera ! Je vous le garantis !

Pause à Colson Cays : mouillage très agréable, agrémenté de patates de corails (refuge des langoustes, hé, hé, hé !) et de 3 minis blue hole. C’est vraiment impressionnant … et flippant de voir ces trous dans l’eau : la terre s’est écroulée d’un coup, laissant un trou béant. Ceux-ci étant petits, on voit le fond, mais j’imagine que le grand Blue Hole des cartes postales doit être époustouflant ! Les garçons en profitent pour sortir les fusils et nous ramener des poissons : des perroquets, des coffres et des lambis. Le repas est assuré !

Le soir, des Américains se mettent au mouillage à côté de nous. Un apéro est vite organisé chez Ti’Plouf et comble du summum, Ti Plouf et Nauti Nauti (Nom du bateau des américains) se rendent compte qu’ils se sont déjà croisé à Washington… Le monde est petit ! Soirée très sympa, rigolote et bilingue.

Tobacco Cay

Ti’plouf étant dans les starting, nous ne partirons qu’1/4 après (le temps de finir le petit déjeuner) pour 15 mn, ce qui nous donne l’occasion de sortir la grand voile. Tobacco Cay est une petite île très sympa avec un petit resort roots. Belle pêche l’après-midi : 1 carrangue, 1 pargot, 2 balistes et 11 lambis. Le baliste est très bon et ressemble étrangement à la sole. Quant aux lambis, on commence à saturer un peu, non pas que ça soit mauvais loin de là, mais les sortir du coquillage, les couper (c’est très visqueux), les battre et les cuisiner demande un temps fou…

L’endroit est superbe, dommage qu’il y ait pas mal de passage nuageux, ce qui rend le camaïeu de bleu, gris et donc pas tentant pour la baignade. C’est aussi difficile à naviguer, car on ne distingue plus les hauts fonds.

South Water Cay

Située à 4 mn de Tobacco cay, autant dire des sauts de puces ! A notre arrivée, il faut payer 10 $ par personne par jour, car c’est un parc. Mais comme il pleut et que le temps est très couvert, nous décidons de ne pas rester car nous ne pouvons pas profiter du spectacle. Du coup, nous partons pour Lagoon Cay, à 15 miles de là. Nous reprenons une route avec du fond et nous mettons 3 lignes à la traine. Quand tout à coup, vent de panique à bord : alors que Xav se lave les dents, les 3 lignes partent en même temps en dévidant les moulinets. Le temps de ralentir les moteurs et de mettre le bateau face au vent, Enzo essaie de freiner une ligne, Xav arrive avec la brosse à dent et le dentifrice qui coule pour stopper la deuxième ligne, et moi, je récupère la 3ème ligne. Léa attrape le crochet, et nous voilà partis pour une danse avec les moulinets !!! Finalement, la 2ème ligne a lâché et un beau poisson doit se balader avec un joli piercing dans la joue ! Je serai la première à ramener le 1er poisson qui se révèle être une carrangue de 95 cm et 8 kg !!!! Un monstre ! Xavier ramènera la 2ème carrangue (90 cm et 7.8 kg). Vive les bancs de poissons !!! Belle pêche !!! Arrivés à Lagoon Cay, superbe mangrove, et après avoir repris 5 fois le mouillage pour cause de sol sablonneux et vaseux –donc ça n’accroche pas- opération vidage de poisson. Et là, les films d’horreur gore sanglant et tout ce que vous voulez, c’est de la gnognotte à côté !!! Je ne montrerai pas les images, âmes sensibles, s’abstenir !!! Mais c’est bien dégueulasse ! Une fois les bêtes allégées de quelques kilos, nous aurons au moins 8 kg de chaire fraîche à cuisiner (four, ceviché, BBQ..). Ti’plouf en est quitte pour avoir sa part aussi. Le soleil revient, ce fût une belle journée.

Le lendemain matin, nous partons pour en plongée sur un supe r site de l’île dans 2 mètres d’eau.  Gorgones violettes, coraux noirs, beaucoup de poissons perroquets, vivaneaux, pagres et autres, tout s aussi difficile à attraper les uns que les autres, surtout qu’avec Laurent, comme nous nous améliorons, (vive les mollets qui enflent), nous avons décidé de ne tirer que les gros…

Nous lèverons l’ancre dans l’après-midi pour nous rendre à Placencia, sur le continent, car Martine et Alain arrivent le lendemain.

Nous mouillons devant le Yolis Bar, tenus par des américains et nous nous rendons au village pour avitailler.  Le village est tout en longueur et semble fonctionner au ralenti. C’est néanmoins ici, que se trouve la plus étroite rue principale du monde –dixit le guiness des records-. Apéro au Yolis bar et dîner  Paradise, à côté.

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