... aux Caraïbes


Bye USVI and welcome to BVI

06/03/2013 17:37

Nous retournons à SunBay Marina à Fajardo et y louons une voiture pour pouvoir amener Martine et Nicolas à l’aéroport de San Juan. C’est avec plaisir que nous retournons nous promener dans les rues du vieux quartier de San Juan. Puis, après que Martine se soit fait piquer son lambis par les services de sécurité de l’aéroport, nous les laissons à leur avion, tandis que nous repartons faire un plein au supermarché avant de quitter Puerto Rico. Xav ramène la voiture et je range les courses. Nous levons l’ancre le lendemain matin après qu’un Porto Ricain nous ait dit que la mer devrait être correcte aujourd’hui. Nous arrivons à Culebra, à notre mouillage fétiche protégé par la barrière de corail, 4 heures plus tard dans d’assez bonnes conditions de navigation : vent toujours de face, mer levée mais moins que d’habitude. On en profite pour faire le CNED avec les enfants, celui-ci ayant été mis de côté ces derniers temps. Puis départ pour Charlotte Amalie à St Thomas. On laisse tomber le CNED car l’état de la mer ne permet pas de faire école, on le fera cet après-midi en arrivant. Arrivés dans la baie, on est surpris de voir 6 cruisers dont l’un est au mouillage car il n’y a plus de place pour lui au quai. Du jamais vu encore ! Courses chez Pueblo où l’on discute avec des Québecois, et on repart le lendemain matin pour l’île de St John. Le vent est totalement tombé, donc super nav. Entre St Thomas et St John, on observe le ballet d’hélicoptères et des bateaux Coast Guard qui peinent à mettre un pylône pour un futur phare, devant Cruz Bay. Du coup, comme ils déploient un périmètre de sécurité hors norme, on laisse tomber et on se dirige vers Caneel Bay où nous prenons une bouée. Les ¾ des mouillages de St John font parties d’un parc national  sur bouée et sont réglementés (15$ la nuit à payer dans une urne sur un ponton flottant). Le temps est magnifique et la mer superbe. C’est le moment pour nous aussi de constater qu’il faut désormais dire adieu aux mouillages où le sentiment d’être seuls au monde signifiait encore quelque chose. En effet, nous entrons maintenant dans un terrain de navigation propice à la voile et aux touristes (haute saison et vacances scolaires obligent). L’archipel que représentent les USVI et BVI (Iles Vierges Américaines et Britanniques) est un immense terrain de jeu, protégé de la houle. Et c’est vrai qu’il y a ici, une concentration de plaisanciers assez phénoménale ! C’est pas grave ! Ca fait de l’animation !!!

Nous quittons notre superbe mouillage rouleur pour contourner la pointe et nous nous arrêtons tout d’abord à Hawknest Bay où nous ne restons que le temps de faire l’évaluation de français du CNED, puis on prend une bouée à Maho Bay, le temps de piquer une tête dans des eaux turquoises absolument limpides, de déjeuner et on part pour Jost Van Dyke, aux BVI (British Virgin Islands), à Great Harbour afin d’y effectuer la clearance d’entrée. Le bureau des douanes se trouve au bout du ponton en bois. Juste le temps de remplir la fiche d’entrée, de payer 10$ et d’avoir les tampons sur les passeports après quelques questions d’usage, hop, le tour est joué et nous partons à la découverte du village. Les maisons sont en bois, colorées et il y règne une certaine ambiance tropicale. La rue est en sable, les gens marchent pieds nus, les restos bordent la rue et  la plage. Nous nous arrêtons au mythique restaurant Foxy’s mais comme il est 15 heures, nous n’y dînerons pas. Nous prenons la décision de lever l’ancre pour trouver un mouillage, car aux BVI, les bouées pour la nuit coûtent 30$. C’est pas qu’on soit rapiat, loin de là, mais comme on veut rester un mois, bonjour le budget (900$) !!! Nous allons du côté de White Bay, mais trop de monde (on y reviendra plus tard), du coup, nous mouillerons à Diamond Cay, à l’est de Jost Van Dyke. Superbe endroit entre deux barrières de corail. Les vagues déferlent derrière mais sont arrêtées par la barrière. Les enfants s’éclatent en kayak, vont à la plage, pendant que nous sirotons un piña colada au seul bar de la baie. Bref, bel endroit. Même les canadiens d’à-côté viennent faire connaissance et « emprunter à long terme » un cigare à Xav !!!

La nuit est paisible, et le spectacle de la voie lactée nous laisse toujours sans voix et admiratif.

Départ pour l’île voisine, Tortola, à seulement… 4 miles. Ce que j’aime ici, ce sont les courtes distances entre les îles et les mouillages sur une mer d’huile, ça c’est vraiment cool Ici nous naviguons souvent au génois, même pas le temps de hisser la grand voile! Nous prenons une bouée à Cane Garden Bay… et séquence souvenir car nous étions venu à cet endroit il y a 14 ans de cela avec Christelle, Philippe, Isabelle, Stephan, Delphine et Billou sur Théorum, un monocoque qui nous a laissé tellement de souvenirs... (et à Bruno aussi ..il se reconnaîtra). La baie n’a pas trop changée… quoique, plus de constructions mais les restos les pieds dans l’eau sont toujours là ! Ouf ! Nous décidons de passer la soirée à 7 miles de là, à Trellis Bay car nous avons envie d’être bercé par le doux son des avions qui atterrissent et décollent… C’est tellement dépaysant et reposant le bruit des avions… Blague à part, nous sommes en repérage pour trouver un mouillage a l’ancre dans la baie, qui, au demeurant, n’est pas du tout encombrée (genre 50 bateaux), car notre neveu Martin et nos cousins Hélène, Eric et Lucas arrivent lundi. Du coup, nous sommes vraiment à côté de l’aéroport pour les accueillir (genre 200 mètres !). Heureusement, c’est pas Roissy ici ! Pendant que les enfants explorent la baie en kayak, nous explorons les terrasses des bars, les pieds dans l’eau, pour tester les piña colada afin d’établir le top 10 des meilleures des Caraïbes. Dur labeur !!! J’en vois d’ici qui vont penser qu’on ne pense qu’à l’apéro…. Mais non ! Nous voulons seulement éditer le guide de la meilleure Piña Colada… c’est très important.. !

Nous louons une voiture pour faire le tour de l’île… qui ne présente aucun intérêt, et aller jusqu’à la « capitale » Road Town chez Budget. Manque de bol, aujourd’hui, c’est le premier jour des vacances britanniques et américaines et donc, tout est fermé… Bon, on fait le tour de l’île, on tombe en panne de voiture dont l’embrayage a lâché, on rencontre un couple d’américains forts gentils qui téléphonent pour nous et nous amène à l’agence la plus proche, nous récupérons une autre voiture et nous continuons notre petit tour. Nous stoppons devant une baraque à pêcheurs qui vend des langoustes (il est interdit de pêcher aux BVI) et en prenons 4, pensant faire plaisirs à nos invités le lendemain comme repas de bienvenue… y’a pire ! Retour au bateau et nous attendons leur arrivée prévue vers 22h30. A 23 heures, toujours personne… Un petit coup d’appel sur Skype à Hélène nous permet de savoir que leur avion a eu un problème technique et qu’ils n’arriveront que demain matin. Les pauvres, ils vont être séchés !... A+

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