... aux Caraïbes


Dernier chapitre : les îles du sud

15/01/2012 23:41

Chap 6 – Les îles du sud

Après une navigation d’une journée qui fût l’occasion pour Mayï et Jean-Charles de renouer avec les joies de la marine, nous arrivons à Cayo Largo, îles qui contrastent énormément avec tout ce qu’on a pu voir jusqu’à maintenant : adieu voitures américaines, chevaux et panneaux de propagande, bonjour palmiers, mangrove, hauts fonds, eaux turquoises,  langoustes et galères administratives !

Cayo Largo est un mignon petit village avec quelques boutiques, un bar incontournable tenu par Marybellis, une barmaid d’une gentillesse sans pareil, devenue notre amie et championne des mojitos avec leur fameux « herba buena » (doux nom donné à la menthe), et de je ne sais combien d’hôtels todo incluido, rempli de russes et de canadiens.

Nous retrouvons à la Marina, Ti’plouf et Black Pearl (Catherine, Laurent, Romane et Thomas, partis pour 5 ans). Le lendemain, direction Playa Sirena, haut lieu (et unique) des activités nautiques. Et là, coup d’adrénaline pour moi : un magnifique bassin avec possibilité de nager avec des….. mais oui ! vous l’avez deviné… des dauphins !!!! Youpiiiiii !!! Dream comes true !!!! Ni une, ni deux, me voici dans l’eau pour 40 minutes de pur bonheur, en compagnie de Bennie et Luna. A moi les bisous, les caresses, les acrobaties et tout et tout ! C’était tout simplement MAGIQUE !

Comme l’endroit est très sympa et protégé du vent, nous décidons tous d’y rester 2 jours, d’autant que les serveurs du bar sont devenus nos copains !!! Nous y coulons de douces soirées, à 3 bateaux, seuls au monde, occasion de faire de la pâtisserie (Catherine n’a pas son pareil, merci chef !), des sports nautiques et de faire connaissance avec les locaux, ravis de passer des soirées en notre compagnie qui les changent de leur quotidien. Puis nous levons l’ancre direction Cayo Iguana, à la recherche perdue de langoustes… mais pêche miraculeuse de lambis ! Cet endroit est tout simplement paradisiaque : eau turquoise, langue de sable, 30 cm de profondeur… Autant vous dire que les enfants se régalent ! Puis direction Cayo Rosario à 20 miles de là. Les paysages sont toujours identiques : mangrove, mangrove… sable et résineux. Mais vivent les hauts fonds !!!! Impossible donc de s’approcher des îles. Nous arrivons donc à Cayo Rosario, une île qui nous protège du vent annoncé à la météo. Nous en profitons donc pour aller crapahuter et découvrir ces îles. De prime abord, on pense trouver beaucoup de choses… en réalité, ces îles sont recouvertes de palmiers, palétuviers, termitières et vestiges de lambis… sans oublier les iguanes. Nous rebroussons donc chemin, et chacun des bateaux décide de s’attaquer aux bateaux des pêcheurs, ravis d’avoir de l’animation. Chacun y va donc de son troc et Jean-Charles et Xavier s’incrustent carrément sur l’un des bateaux… en tout bien tout honneur bien-sûr ! Cela dit, au bout de 2 heures de discussions, ils reviennent avec une marmite pleine de langoustes cuisinées à la cubaine (oignons, ail, concentré de tomate et bière) par nos amis et qui raviront nos papilles et celles de Ti’Plouf. Ces pêcheurs sont réellement d’une gentillesse incroyable et tellement contents que des étrangers leur adressent la parole sans les prendre de haut, qu’ils ne savent plus quoi faire pour être agréable. Il est un fait certain que ces échanges sont aussi l’occasion pour nous d’en apprendre beaucoup plus sur la vie à Cuba. Nous sommes toujours effarés de constater le retard technologique par rapport à nous. Les cubains en ont conscience mais n’en parlent qu’à demi-mots de peur d’être écouté ou dénoncé… Certains sont ravis que Raoul (frère de Fidel) soit au pouvoir par rapport à l’ouverture du marché vers l’extérieur, d’autres regrettent Fidel… Toujours est-il que nous sommes toujours ravis de partager ces moments avec eux et n’hésitons pas à leur donner ce que nous pouvons pour leur être agréable aussi : nous avons tout, ils n’ont rien sauf un sourire et une gentillesse sans bornes. Cela, aussi, fait partie des choses que nous retiendrons de Cuba.

Puis retour à Cayo Largo pour fêter Noël !!! Nous faisons notre sapin en bonne et dûe forme et une crèche made in ce qu’on trouve à bord. Nous organisons notre réveillon et chacun décide qui fait quoi. Black Pearl fera ses terrines de poissons (une tuerie !), ses accras et les bûches, Ti’Plouf s’occupe du pain et des langoustes à la cubaine et nous, du foie gras, du champagne et du repas des enfants. Table de fête sur Kapuera avec une ambiance topissime ! Un super réveillon de Noël qui nous semble virtuel car je ne vous cache pas que fêter  Noël au soleil, sous 28°C, avec mer turquoise, c’est complètement irréel !… où sont les vitrines de Noël, le froid, la neige, le vin chaud et les feux de cheminée ??... Cela dit, nous en gardons un souvenir mémorable, entre le clan des grands-parents des 3 bateaux (Mayï, Maddy, Fabienne et Jean-Charles, seul homme au milieu de ces femmes) qui se racontent leurs souvenirs de je ne sais trop quoi ou qui se font de plans qu’on ne veut pas savoir, le clan des d’jeun’s (nous), sages et stoïques (hum !) et le clan des juniors qui se font des plans sur la comète !!! Bref, rigolades, chants et danses étaient au programme. Sans oublier le Père Noël qui est tout de même passé on ne sait pas trop quand...

Toutes ces bonnes choses ont malheureusement une fin car Mayï et Jean-Charles repartent le lendemain de Noël… Merci beaucoup pour tous ces bons moments partagés ensemble, la découverte de Cuba et de ses habitants grâce à la tchatche de Jean-Charles (c’est le côté italien qui refait surface !), à la couture de Mayï et bien d’autres choses encore. Nous espérons que notre bateau/caravane « fantaisiste » (dixit Jean-Charles !!!!) vous aura plus !!! C’est aussi le départ de Ti’Plouf (Maddy reprenant l’avion le 3 janvier depuis la Isle de la Joventud) et Black Pearl qui veulent avancer aussi pour aller passer quelques jours à La Havane avant le départ de Fabienne. Nous nous retrouvons donc seuls… pour quelques jours seulement car Carole et Fred, nos amis de Blois arrivent pour le Nouvel An.

Le Nouvel An se fête à Cuba mais pas comme nous : certes, ils accueillent la nouvelle année mais c’est surtout le soir du 1er janvier qu’ils font la fête car c’est la date du « triomphe de la révolution ». Nous voici donc habillés par nos chers amis cubains (Marybellys) pour cette soirée (langoustes au menu oblige !), puis dodo pour Carole et Fred (décalage horaire ).

Le lendemain, Carole fait son baptême de baignade au milieu des dauphins, puis nous nous dirigeons vers Cayo Iguana pour leur faire apprécier la beauté de cet endroit. Seuls au monde, nous partons à la recherche de Lambis pour le déjeuner, on en ramènera 5 qui finiront en salade marinés au citron. Puis au moment où tous les bateaux de touristes arrivent nous levons l’ancre pour cayo Rosario où nous espérons retrouver nos pêcheurs….. 20 miles de voile vent arrière par 1,50m à 2m de fond en évitant les patates de corail. La mer est belle et nous pouvons profiter des « poires » tous à l’avant du bateau. Malheureusement  à l’arrivée, point de bateau de pêcheur. C’est la déception….. Nous nous faisons gentiment engueuler quand même en arrivant, par un autrichien car il trouve que nous sommes mouillés trop près de lui ( 50m ). Il faudra donc trouver les langoustes nous -même. Le lendemain nous partons plonger sur deux superbes patates de corail et nous ramenons une très grosse langouste et 3 poissons .

Mais pas le temps de trainer car nous devons reprendre la mer ver Cayo Campo ou Hicacos pour nous mettre à l’abri d’un front froid qui arrive du Nord. Finalement juste avant la tombée de la nuit nous avons parcourus les 30 miles  dans une mer hachée et devenant de plus en plus agité et ne pouvant entrer dans la minuscule passe de Cayo Campo, nous allons mouiller devant Cayo Hicacos juste en face.

Nous resterons coincé deux jours  à cause du vent dont certaines rafales atteignent  29/30 nœuds. Nous n’arriverons jamais à passer la passe vers Cayo Campo avec l’annexe. Dommage, car c’est là que se trouvent les pêcheurs et les langoustes : ils savaient qu’on allait passer  car Ti Plouf et Black Pearl les avaient briefé.  Pas très drôle donc, mais un dépaysement total pour Fred et Carole qui n’ont pas l’habitude  de ce genre de situation.

Nous profitons d’une accalmie pour avancer de 15 miles à Punta del este sur isla de la Juventud. Pas plus de vie ici, une grande plage par contre et au bout …surprise, une maisonnette habitée par un gardien tout surpris de nous voir débarquer.  Il nous donnera  4 noix de coco à boire, avec lesquelles nous ferons une pétanque sur la plage avant de retourner à bord . Demain une grande navigation nous attend pour rejoindre la côte ouest de la Juventud, l’hôtel Colony, seul endroit de l’île où nous sommes autorisés à débarquer.  65 miles à faire, du coup on se lève tôt et nous décollons à 7 h . La nav se fera toujours vent arrière avec les voiles en ciseaux.  En passant pratiquement la pointe  ouest de l’ile, nous sommes appelés à la VHF par Black pearl qui est au mouillage dans la baie de Puerto Frances. Ils nous déconseillent d’aller à la Colony et nous invitent à les rejoindre.  Nous déclinons l’invitation car nous avons RDV avec Ti Plouf  à l’hôtel la Colony. Après les avoir appelé il apparait qu’ils ne seront pas au RDV car ils sont en route pour un Cayo plus à l’ouest  après avoir eu pas mal de déboires au nord de l’ile Nueva Gérona.

Nous faisons donc demi-tour et rejoignons Black Pearl dans la baie de puerto frances. Ce sera certainement le plus beau mouillage que nous aurons fait à Cuba.  Eau translucide et plage magnifique. Finalement vers 17h nous voyons apparaitre les étraves de Ti plouf qui après notre appel a décidé de changer de cap et de venir nous rejoindre.

Apéro sur Kapuera pour fêter ensemble la nouvelle année.  Le lendemain nous partons tous à la pêche.  Laurent de black remontera plusieurs langoustes et quelques poissons et nous nous mettons dans la tête de capturer une Murène cachée dans son trou. Malgré une bonne dizaine de coups de flèches de harpon, nous n’arriverons pas à la sortir. Elle nous échappe, mais nous sommes surpris de constater qu’elle faisait au moins deux mètres de long...

A midi ce sera BBQ sur la plage tous ensemble, puis partie de pétanque, et enfin regarder le coucher du soleil au coin du feu.  

Notre itinéraire nous amène,  le lendemain dans la grande baie de l’hôtel Colony, hôtel construit par les américains et réquisitionné  par Castro …… c’est, parait-il, un haut lieu de plongée très prisé.  Tous les guides parlent d’un endroit super avec marina location de voitures  et plein d’activités…. En fait, la Marina est ensablée et nous ne pourrons pas y entrer, les formalités sont longues comme d’hab et l’hôtel  n’offre plus grand-chose comme service, à part la plongée. 12 clients se battent en duel, et pas de voiture à louer. Nous appelons donc un taxi (qui mettra 2 heures à arriver) direction Nueva Gerona au nord pour visiter la grande prison et la ville et revoir Marbelys.  Le temps d’y arriver, de faire la queue pour du pain, d’essayer de trouver quelque chose à manger avec l’aide de Marbelys et il est l’heure de repartir pour la Marina…… Fred nous invite au resto de l’hôtel , nous nous retrouvons à 6 dans la salle , point de buffet comme prévu mais deux ou trois choix sur une carte qui s’avèreront très corrects.

Nous décidons de quitter l’endroit tôt demain matin car vraiment il n’y a rien à faire  et de retrouver Ti plouf et Black Pearl à Cayos San Félipé .Il faudra quand même une heure pour récupérer notre Déspatcho en allant chercher le chef de la guardia avec mon annexe  afin qu’il remonte inspecter le bateau vérifier qu’il n’y a  pas de passagers en plus, puis signer le papier et le ramener à terre….  35 miles sur une mer correct avec 15nds de vent et nous retrouvons les deux autres bateaux à Cayo Real. Superbe mouillage près d’une maison de pêcheurs biologistes ?! avec qui nous dînerons le soir. Ils vivent à 5 dans la maison pendant 7 jours puis sont relevé par une autre équipe. Super sympa ils nous préparent les langoustes péchées l’après-midi par Nath et Cath et les deux Laurent et Cath a fait des gâteaux car c’est l’anniversaire de l’un d’eux .

Nous décidons avec ti plouf de partir tôt ( c’est pas des vacances tout çà) le lendemain pour aller à Maria la Gorda où nous laisserons  Fred et Carole qui repartiront vers La Havane. Black P préfère aller sur la Coloma pour laisser le bateau et aller faire une excursion de qques jours à La Havane eux aussi.

Donc départ 7 h vent arrière, voiles en ciseaux comme d’habitude depuis que nous sommes à Cuba, 15 /17 nds de vent et  60 miles à faire. Cà prendra la journée et nous arrivons 17h au mouillage très difficile car sur fond de corail, l’ancre ne tient pas et il faudra s’y reprendre à 2 fois pour arriver à quelque chose.  Une fois tout OK, Fred descend à terre pour réserver un transfert vers La Havane à l’hôtel . ¼ d’heure plus tard tout net OK pour eux et tout semble bien se goupiller. C’est sans compter sur la bêtise Cubaine…… En effet le gars de la Guardia me dit que personne ne peut quitter le bateau  ici à Maria la Gorda car il n’y a pas de personnel de l’immigration. Je lui explique que nos amis ne quittent pas le pays mais vont passer quelques jours à La Havane  avant de rentrer en France .  Il téléphone à ses chefs mais rien à faire, nous devons aller plus loin et passer le Cap San Antonio à la pointe ouest de Cuba, pour aller au « port International » de Los Mojos.  Je m’énerve un peu mais rien n’y fait, si Fred et Carole descendent et prennent le taxi demain ils seront interceptés par la guardia sur la route…..

Nous décidons donc de repartir  de nuit pour ce fameux port. Dommage nous avions rencontré des français d’Afrique du sud très sympa sur leur Saint Francis 50 partis depuis 2 ans  et qui nous avaient invité à l’apéro. Ce ne sera que partie remise car ils viennent au Mexique un peu plus tard.

Nous levons l’ancre vers 22h  avec une belle lune, nous passerons le cap sans encombre  mais nous aurons beaucoup de mal à trouver le « Port International »….. Aucune lumière, aucun feux, nous nous dirigeons à l’aveuglette  vers un petit voyant vert en espèrant que c’est notre fameux Port.

Bingo…….Un quai en béton au milieu de nulle part devant nous , et un cata amarré . Nous mettrons une heure pour arriver à nous y amarrer en raison du vent qui s’est levé latéral et du courant énorme qu’il engendre.  Finalement l’équipage du cata se lèvera et viendra à notre aide . Merci messieurs.

Il  est 5h45 lorsqu’on se couche avec Anne So  très très énervés par cette journée surréaliste. Nous verrons demain, enfin dans deux heures où nous sommes.

8h30 nous sommes bien à Los Mojos et la Guardia et l’immigration veulent monter à bord pour les formalités d’arrivée .  1h après ils ont fini et nous signalent qu’ici il n’y a rien et que le premier village est à 60 kms ?????? Le port se compose en fait d’une maison dans laquelle sont regroupés des sanitaires, le bureau de l’immigration, celui de la guardia et un petit Bar. A 3 kms, un hôtel dédié à la plongée lui aussi et c’est tout . Nous  leur expliquons que nos amis doivent impérativement rejoindre Maria la Gorda  ou La Havane. Ils se regardent dubitatifs et nous disent qu’ils vont voir avec le directeur de l’hôtel si il y a une solution. C’est l’attente…… vers 11h30 ils nous disent qu’un taxi sera là à 12h . Ouf c’est le soulagement.  Entre temps, Ti plouf est arrivé et s’est mis à couple de nous , car le port international ……. ne peut recevoir que deux bateaux….  Un gros délire !!!!!!

12h nous sommes devant « la capitainerie «  pour attendre le Taxi ……. Finalement il arrivera à 14h /15h et devra les amener jusqu’à La Havane .

Nous voilà donc avec Ti Plouf sur une autre planète avec un front froid annoncé par la météo ce qui veux dire passer au moins 6 jours dans ce trou à rat. On se concerte, essayons d’avoir des précisions sur la météo……. Et prenons la décision de partir pour le Mexique dès demain. On en a un peu marre de la bureaucratie Cubaine.

 

Explication :  A Cuba rien n’est prévu pour les plaisanciers comme nous qui ne sommes pas en charter.

Pas de supermarchés aux escales, même pas de superette,  pas de vente de pain et il n’y a qu’à Cayo Largo que nous avons pu avoir quelques denrées en les commandant 5 jours à l’avance et encore il n’y en avait que la moitié. Donc il faut prévoir son avitaillement avant d’arriver, et tant mieux si on trouve quelques trucs après . A part le troc de langouste avec les pécheurs sur les cayos ;

Donc à chaque arrivée à un mouillage où un « port », nous devons aller au bureau de la guardia rendre notre DESPATCHO qui nous a été remis à la fin des formalités à notre arrivée à CIENFUEGOS. Ensuite ils viennent a bord inspecter le bateau avec notre annexe car ils n’ont pas de bateau…Ils remplissent plusieurs formulaires avec reprise à chaque fois de nos n° de passeport nom prénoms papiers du bateau.

Et à chaque fois que nous voulons lever l’ancre nous devons aller les rechercher, ils reremplissent les mêmes papiers à nouveau et nous rendent notre DESPATCHO tamponné et signé que nous devrons redéposer au prochain arrêt . S’il n’y a pas de poste de Guardia où nous avons l’intention d’aller nous devons le signaler et dire à quel Cayo nous allons, pour combien de temps et quand nous serons  au prochain poste de Guardia .

Tout cela est assez simple en fait mais fait perdre 1 à 2 h à chaque fois. Et pour quitter  Cuba on ne peut pas le faire d’où on veut. Donc à la fin ,il nous tardait d’en partir.

Cela dit, Cuba par la terre vaut vraiment le coup, la gentillesse des gens et sans pareille  ,et leur envie de savoir comment c’est ailleurs énorme même si c’est à demi-mot.

BILAN : nous reviendrons à Cuba mais pas en bateau, en louant une voiture et en allant chez l’habitant en « casa particular »

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