... aux Caraïbes


Du 19 au 25 septembre : Welcome to Carriacou !

24/09/2011 05:01

  Après 2 jours passés à Chattam Bay, nous quittons Union et nous nous dirigeons vers la Petite Martinique pour faire les pleins de gasoil et d’eau. Les réservoirs d’eau sont presque à sec et malgré le dessalinisateur et notre récupérateur d’eau de pluie fait maison, cela ne suffit pas… Enfin si, mais on aime bien quand même, une fois de temps en temps, une bonne douche qui dure un peu plus longtemps que d’habitude !...avec un peu plus d’eau…

Bref, le temps d’aller à Carriacou (20 minutes), nous avons tout de même pêché un maquereau. (C’est bon, le dîner de ce soir est tout trouvé !) Car il faut préciser que les supermarchés locaux n’ont rien à voir avec les Carrefour ou Leclerc que nous connaissons. Ici, on vit avec les moyens du bord et les ressources locales. Donc, c’est poisson, poulet et poulet. Les quelques fruits ou légumes que l’on trouve sur les marchés sont assez chers et concernant certaines denrées comme le beurre ou le lait, c’est soit une marque, soit c’est du reconstitué façon américaine (le lait, c’est de l’eau au lait), soit des produits so british. Il faut bien lire les étiquettes et ne pas être trop difficile (je laisse le soin à Céline d’établir LA liste des laits bon à acheter ou non : c’est une pro !) ! Mais franchement, on s’y fait. Cela dit, avec Céline, nous avons dégoté une petite épicerie qui importe beaucoup de fruits et légumes de Martinique apparemment. Je peux vous dire qu’on s’est jeté sur les salades et sur les carottes !!! Les petits plaisirs simples de la vie : une salade !!!!

Donc, nous voici sur l’île de Carriacou à Hillsborough pour faire la clearance d’entrée (75 $ EC pour un 44 pieds - Nota : le change est d’environ de 4, c’est-à-dire qu’1 € = 4 $ EC) avec toujours la collection de questions à faire en 4 exemplaires sur carbone... Cette île nous semble plus accueillante que les autres… et plus propre aussi. Les rues sont identiques aux autres îles avec leur caniveau très « étroit et peu profond » ( !). Nous avons croisé un groupe d’étudiants en uniforme (très classe) qui sortaient de l’école et attendaient leur bus scolaire local : un bateau inter-île. C’est toujours un régal de découvrir ces villages, leurs enseignes..etc… Même la plaque du médecin vaut le détour ! (Notez son nom ! Jean-Louis, tu ne nous l’avais pas dit !!!)

   

 

Le soir, nous avons choisi de mouiller dans la réserve marine de Sandy Island, un tout petit bout d’île déserte avec une langue de sable, quelques cocotiers et un super fond marin avec des poissons de toutes les couleurs (petit clin d’œil à Coco et JJ sans oublier Ti’Plouf). Amal étant parti en repérage, il nous invite à aller voir un spot qui effectivement vaut le détour. Nous avons même vu une roussette et le dîner du soir qu’on n’a pas le droit de pêcher vu que c’est une réserve (zut !) : 3 langoustes. (Pour info, la chasse est officiellement ouverte depuis 15 jours !...). Du coup, pour nous venger, nous faisons une American Party sur Kapuera : nuggets-frites et gâteau pomme/mangue fait par Céline. Pour info, cette soirée a été rebaptisée Molle Party car les frites étaient molles, les nuggets mous (merci les supers fours Eno des bateaux qui mettent 3 heures pour cuire une tarte ou autre!) et le dessert de Céline (bon au demeurant !) ressemblait plus à un flan qu'à un gâteau... Donc, nous allons trouver un autre thème pour le prochain dîner.

Puis direction Tyrell Bay pour un mouillage plus tranquille vu la météo et les caprices de la tempête Ophélia… C’est une baie assez grande qui offre de nombreux mouillages assez protégés du vent. Nous nous y retrouvons avec une soixantaine de bateaux. Une route encercle cette baie avec de nombreux restaurants, et quelques supermarchés. En faisant un petit tour de la baie, nous rencontrons d’autres français qui ont eu la gentillesse de nous donner à Amal et moi, la clé WAP de connexion au réseau WIFI : notre quête du Saint Grâal était atteint ! Car c’est vrai qu’à chaque mouillage, c’est devenu le sport national : allons-nous capter un réseau gratuit ou non ? Si oui, à combien de barres, où faut-il mettre le bateau… Donc, quand je dis que c’est le Saint Grâal, je ne rigole pas ! Et il est vrai qu’à Tyrell Bay, nous avons eu une super connexion. Donc séance météo, séance enregistrement des évaluations d’anglais des enfants pour le CNED, séance blog - mails et séance Skype !!! C’est fou comment on devient vite accro d’internet…

 

Après une journée non-stop école avec Léa et Enzo (la motivation n’était vraiment pas au RDV mais il faut bien avancer…), et travaux pour Xav (encore !)... à sa décharge, on voulait vérifier l’adage de je ne sais plus qui, qui disait : « Un bateau, c’est un problème par jour. Si un jour tu n’en n’as pas, tu en as deux le lendemain ». Et bien c’est vérifié ! Je m’explique : lorsque nous sommes allés à Petite Martinique pour faire le plein d’eau, je trouvais bizard de mettre 3 plombes à remplir les réservoirs… Maintenant, je sais pourquoi ! En fait, le passe coque (pièce qui permet de brancher le tuyau au réservoir pour remplir ce dernier avec le dessalinisateur, notez cette fabuleuse définition digne de Maître Capello) était cassé net, donc l’eau du réservoir s’est vidée d’une centaine de litres sous les banquettes du carré, là où sont rangées les provisions…  d’où le remplissage continu ! Et voici Xavier qui rempile pour une séance contorsionnisme, pompage d’eau, écopage d’eau avec une éponge piquée dans le trident de plongée (système D) et tutti quanti ! Bref, donc après une journée bien remplie, nous sommes allés au restaurant en compagnie de Kakao pour un dîner concert (merci encore pour l’invitation).

  

Le menu est simple : c’est soit poulet, soit poisson, soit langouste… et bien nous avons pris les trois pour goûter et c’était délicieux, le tout sur fond sonore de steel band. Les enfants étaient assez impressionnés de voir comment une « cuvette » en métal pouvait sortir de tels sons !. Et ma foi, le mélange de différentes tonalités et tempos était assez entraînant.

   

Le lendemain après-midi, après un passage au marché local, direction Saline Island, puis Grenade après où nous espérons pouvoir trouver une solution à notre problème d’embase dont il faut certainement changer les joints. Mais ceci nécessite un lift pour sortir le bateau de l’eau… et ça n’est pas gagné ! A suivre !

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